Vocabulaire supplémentaire

Réflexion :calligraphie-abstraite-arbatax

Démarrer, faire feu, allumer… signifie « défaire les amarres », « mettre feu à la mèche de son mousquet » et « mettre le feu ». Pourtant, de nos jours on parle de démarrer sa voiture, de faire feu avec un pistolet automatique et d’allumer son ordinateur. Par le passé, les sciences et techniques créaient de nouveaux mots. « Démarrer » est passé dans le langage quand il est devenu nécessaire de parler de nos machines et engins, et le mot est désormais bien pratique et différent d’un « départ » à cheval. Le langage moderne est bien plus frileux à ces créations, la langue française en particulier s’est rigidifiée. Cela nous oblige à des emprunts aux langues étrangères, particulièrement à l’anglais : mail, web, et autres…

– re –

Quel est la différence entre un pli et un repli ? Entre un coin et un recoin ? En quoi couvrir diffère-t-il de recouvrir ? Que signifie recommencer ?

Rien ne se reproduit à l’identique, toute nouvelle action se produit dans le cadre nouveau instauré par les précédentes.

différents types de mots ?

Communs, fréquents
— Rares
Rares au sens raffiné précis
— Jamais rencontreés mais appartenant ) la langue
— Mots inventées, propres à ce texte ou à un type de texte.
— Noms propres, évoquant ou non autre chose. Adèle – Victor Hugo, Cracaotem – caractère via phonétique #

français erra,er
réel inventé
ùm
pt lecture phonétique ou ou sémantique ?
évocateur ?
propre ou commun ?

la base pour moi crdwg ldx fous de Jezatsel.

le titre, Jezatsel. Mot inconnu, on est obligé de le gérer en phonétique. Sauf qu’on est pas obligé de vraiment le lire, on peut seulement en atteindre la première et la dernière lettre et mélanger celles à l’intérieur. On sera incapable même de la reproncer, seulement de le reconnaître.

Turquie

Floyd : il pourrait y en avoir quatre comme toi que vous vous croiriez toujours premier.

Que du bonheur !

Comme une lettre a la poste

Passer du coq à l’âne, Pousser mémé dans les orties, faire chou blanc,

Elle dansait pied nue en discothèque.
Elle s’extasiait sur la taille des publicités coca en Turquie.
Elle fait du cardio 3 fois par semaine, a un corps parfait, et adore les films d’horreurs ou les corps sont déchiquetés.

Toutes les personnes âgées vont, dans l’avion, en même temps aux toilettes, formant des files d’attendes absurdes.

— Si on espère pas l’inésperable, l’inattendu ne se produira jamais.
— Micro-cosmos ! (le web, dans un micro-ordinateur !)

— Toutes les heures nous mangent, la dernière nous tue.
— On ne nait pas femme, on le devient. Beauvoir, adaptée de celle d’Erasme, sur les hommes.

— Rien de grand dans ce monde ne s’accomplit sans passion, Hegel.

Le vent noir souffle
Je suis le vent, Woosh !

Lorsque le doigt montre la lune, l’imbécile ne voit que le doigt.

Katia et Karine. Katia une superbe blonde à la peau cuivrée, d’une perfection surnaturelle, avec une poitrine avantageuse et des fesses rebondies. Karine une femme peu doté par la nature, sous tout rapport. Les deux sont simples hôtesses d’accueil à la sécu sociale… Faire valoir ?
Katia se décrit comme une fan de cardio : vélo elliptique notamment. 3 fois par semaine, en club. Elle adore également les films d’horreur “voir les corps découpez, arrachés”. Besoin central en rapport au corps ?
A ma grande surprise, Katia était une fille charmante, très agréable avec un patapouf comme moi qui l’abordait plutôt directement. Elle ne fumait pas et ne buvait pas.

Jeune Fabien

Cours Agnès, Séance 16 : Vers l’autobiographie

— Scrabble crépusculaire
la le les ce si
lire écrire ailée relais crépu plus pluie pelée place pile sire sale élu
clair esprit clap lac acier lueur repli rue raie élu
pris lier

Ecrire à la lueur de la pluie, peler l’acier crépu et sale, l’esprit plus clair, par un repli des ailes sur le lac, sur la place des sires élus.

pelure, circuler reliure capsule crepe cercle pulser

— Ecrire avec le corps

Dans le jardin de mon père il y avait, aussi, ma mère. Elle s’allongeait dans la chaise longue et, tandis qu’il suait sous l’effort du jardinage, elle profitait du soleil d’été. Les haies grandissaient chaque année et mon père revenait découper les feuilles grasses, sectionnant les volumes informes pour retrouver un semblant d’ordre et de géométrie. De l’autre coté, le barbecue de pierre servait d’appui à nos réserves de bois pour l’hiver, un empilement plus où moins précaire de bûches donc la seule vue me faisait frémir, à l’idée du travail éreintant que demandait chaque nouvelle livraison. Je ne crois pas que je faisais vraiment le lien entre ce bois si désagréable et le plaisir des flammes qu’il apportait en hiver, loin de là, dans l’âtre de la cheminée du salon. Chaque centimètre du jardin avait pour moi été le lieu d’une corvée de bêchage, de transport, d’arrosage ou d’une autre tache douloureusement inscrite dans ma mémoire d’indolent. Continuer la lecture de « Jeune Fabien »

La narration et l’écriture

imageÉcrire. Malgré toute la technologie qu’implique blog (électricité, électronique, informatique, réseau, serveurs…) l’action de base de l’internet est vieille comme l’Histoire : écrire. C’est la technologie la plus efficace jamais inventée par l’être humain. Dans ce blog, je vais écrire à ce sujet.

Je me pose quelques questions. (Ce n’est pas vrai, ne m’écoutez pas, je me pose BEAUCOUP de questions, et c’est toujours comme ça.)

À quoi peut servir une histoire ? (et par la même occasion, qu’est-ce que c’est ? une chanson n’est-elle pas une histoire ? Et une discussion ?) Est-ce une mémoire ? Un apprentissage ? Un moyen de communication ?

Comment remplir ce but ? Quels sont les chemins à emprunter ? Sont-ce les personnages qui importent ? Ou bien le sentiment généré chez le lecteur ?

Comment écrire, quel est le lien entre les lettres et ce qui est lu ? Les enseignements de la littérature (pas de répétitions, figures de style…) sont-ils un ramassis de connerie et/ou d’habitude non significatives ? Ou bien les neurosciences peuvent-elles nous aider à y voir plus clair ?

Comment passons-nous d’une pensée à la frappe des lettres sur le clavier ? (On peut également les tracer sur le papier, mais c’est moins mon domaine…)

Et enfin, comment formons-nous des histoires ? Nous sommes revenus à la première question.

Je vais parasiter Clemenceau et dire ceci : l’écrit est un sujet bien trop fascinant pour être laissé aux littéraires. Voyons un peu ce que le reste du monde nous donne à lire sur le sujet ! J’essayerais sur ce blog de réunir et synthétiser tout ce que je découvre sur le sujet.